Vous vous dites, mais qui est-ce ? Voici le résumé de sa vie (source : Wikipédia)
Miriam Makeba (4 mars 1932, Johannesburg - 9 novembre 2008[1], Castel Volturno), est une chanteuse de nationalité sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960, puis française en 1990. Elle est parfois surnommée Mama Afrika.
Son nom complet est Zenzile Makeba Qgwashu Nguvama
À 20 ans, elle devient choriste du groupe Manhattan Brothers. En 1956, elle écrit son plus grand succès, la chanson Pata, Pata, avec laquelle elle fait le tour du monde. Cette chanson sera d'ailleurs reprise en français par Sylvie Vartan sous le titre Tape Tape en 1980. En 1959, elle est contrainte à l'exil en raison de son apparition dans le film anti-apartheid Come Back, Africa du cinéaste américain Lionel Rogosin.
Elle passe 31 ans en exil, combattant contre le racisme. En 1966, Makeba reçoit un Grammy Award pour son disque An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba et devient la première Sud-Africaine à obtenir cette récompense. En 1987 elle rencontre à nouveau le succès grâce à sa collaboration avec Paul Simon dans l'album Graceland. Peu après, elle publie son autobiographie Makeba: My Story. Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael, chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux États-Unis. Elle s'exile à nouveau et s'installe en Guinée.
Miriam Makeba est décorée par la France au titre de Commandeur des Arts et Lettres en 1985. En 1990, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud. En 1992, elle interprète le rôle de la mère (Angelina) dans le film Sarafina! qui raconte les émeutes de Soweto en 1976. En 2002, elle partage le Polar Music Prize avec Sofia Gubaidulina.
Elle décède en 2008 en Italie des suites d'un malaise[2], à l'issue d'un concert de soutien à l'écrivain Roberto Saviano.