La rentrée scolaire s'approche à grand pas et les inquiétudes sur l'avenir de l'école ne font que grandir (voir le site http://retrait.mesures.darcos.over-blog.com/ pour les actualités de cet été).
Le jour de la rentrée scolaire, tous les medias vont être focalisés sur l'école, à nous d'en profiter pour nous faire entendre, car sinon nous pouvons déjà connaître le discours du ministre qui affirmera bien fort que « la rentrée s'est bien passée » !
Des opérations diverses comme « la nuit des écoles », « l'école est finie » ou « pas de vacances pour Darcos » ont réussi à mobiliser près d'un millier d'écoles dans 66 départements en moins d'un mois… profitons de ce mouvement citoyen pour organiser une nouvelle action commune sur le plan national le jour de la rentrée. Le site http://non.aux.mesures.darcos.over-blog.com/ dispose maintenant d'un forum pour échanger les idées et les propositions et d'un wiki pour rédiger ensemble des courriers électroniques qui pourront être envoyés rapidement par mail à de nombreux destinataires (plus de 25 000 écoles).
Une proposition serait d'effectuer le jour de la rentrée une action symbolique (comme celle du 8 juillet à Rennes), où les enseignants et les parents d'élèves amèneraient un pot de fleur à casser le jour de la rentrée à l'entrée de l'école sous le slogan « les enfants paieront les pots cassés ».
C'est une première idée, d'autres titres d'action ont été proposés comme « c'est la rentrée colère », « rentrée vers le passé », « rentrée vous bien ? »…. Vous pouvez vous connecter rapidement sur le site http://non.aux.mesures.darcos.over-blog.com/ pour donner votre avis et aider à organiser l'action de rentrée afin que le mail national puisse être envoyé jeudi soir ou vendredi dans les écoles. Pour la presse, l'idéal serait de procéder comme pour « la nuit des écoles », chaque participant s'occupant de contacter un media local ou national.
Venez donc donner votre avis sur le site http://non.aux.mesures.darcos.over-blog.com/ et commencez à diffuser l'information.
Cordialement
Le webmaster de la nuit des écoles
PS : nous disposons d'un grand nombre d'adresses mails d'école pour les départements :
01, 04, 05, 06, 10, 11, 13, 14, 17, 22, 23, 24, 27, 28, 30, 35, 40, 41, 43, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 54, 55, 60, 61, 63, 64, 66, 69, 71, 72, 73, 76, 81, 82, 83, 85, 87, 91.
Pour ces départements, nous recherchons des écoles mobilisées qui souhaiteraient nous aider à communiquer avec les écoles de leur département.
Pour les autres départements, nous ne pouvons pas communiquer directement avec les écoles, tout repose donc sur vous pour essayer d'informer un maximum de personnes.
10 Millions de français ne peuvent pas partir en vacances, faute de moyens financiers. 3 millions sont des enfants et adolescents de 4 à 17 ans.
Il existe aujourd'hui divers dispositifs d'aide aux départs en vacances mais qui ne touchent que 20% de ces enfants. Il est donc urgent de créer une aide ciblée pour ces jeunes.
Au delà d'un temps de repos indispensable, partir en vacances, pour des enfants et des adolescents, permet de changer de cadre de vie, de rencontrer d'autres personnes, de découvrir d'autres cultures. C'est également devenu une certaine norme sociale faisant souffrir les enfants qui en sont exclus et privés.
L'aide proposée dans ce projet de loi serait destinée exclusivement au départ en vacances dans un centre agréé.
Son coût est évalué entre 600 et 800 millions d'euros, c'est à dire le montant des exonérations votées par la majorité UMP sur les droits de succession dans le cadre de la loi TEPA ou bien le montant des sommes remboursées aux contribuables redevables de l'ISF à traver le mécanisme du bouclier fiscal ! De plus, cet argent sera dépensé dans un secteur d'activité, celui du tourisme, ce qui permettra de créer des emplois.
Cette proposition n'est qu'une base de discussion et à présent, nous espérons pouvoir en débattre avec l'ensemble de la représentation nationale dans l'hémicycle, à l'occasion d'une "niche" parlementaire du groupe SRC dans les prochains mois.
Texte de la proposition de loi
Article du Figaro avec les commentaires affligeants des internautes (de droite)